Paroles: Michel Rivgauche
Musique: Claude Léveillée
Sur le boulevard du Crime,
Pour voir la pantomyme,
Ce soir, on se
bouscule.
Au théâtre des Funambules,
Les amours de Pierrot,
Ça fait
pleurer Margot
Et rire dans la tourmente
Le Paris de mille huit cent
trente.
Masques sont vert damasques
Et la foule coasse,
Au milieu du
carnaval des grimaces.
Mais dans la foule qui rit de Pierrot,
Il y a
toujours un Arlequin.
Dans la vie, faut des arlequins,
Sans quoi l'amour,
ce ne serait que des mots.
Aussi, lorsque Pierrot sourit,
C'est là-haut
vers les amants du paradis...
Sur le boulevard du Crime,
Pour voir la
pantomyme,
Ce soir, on se bouscule.
Au théâtre des Funambules,
Les
amours de Pierrot,
Ça fait pleurer Margot
Et rire dans la tourmente
Le
Paris de mille huit cent trente.
Masques sont vert damasques
Pour des
danses fantasques
Et la foule coasse
Au milieu du carnaval des
grimaces.
Mais tous ces gens qui rient de Pierrot.
Il n'y a que lui,
pleure pour de vrai
Puisque la femme qu'il aimait
Est partie ce soir sans
un mot.
Aussi, lorsque Pierrot sourit,
Tout là-haut pleurent les amants du
paradis...
Sur le boulevard du Crime,
Pour voir la pantomyme,
Ce
soir, on se bouscule.
Au théâtre des Funambules,
Les malheurs de
Pierrot
Sous les cris, les bravos
Font rire dans la tourmente
Le Paris
de mille huit cent trente.
Quel talent fantastique.
Qu'il est drôle et
comique.
Ça, c'est un vrai Pierrot.
Allez ! Vas-y ! Refais ton
numéro...
Tout là-haut pleurent les amants du paradis.